une enfance de prisonnière
Mon histoire commence sur l’île de shing jea ou je vis avec
ma mère puisque mon père est parti dès ma naissance. Je fais partie d’une famille noble, bonnes manières et autres choses font partie de mon quotidien. Ma mère avait choisi pour profession celle de rodeuse. Mais attention elle n’était pas de celles qui sont calmes et patiente. Oh non. Je devais marcher droit, ne pas faire un pas de travers sinon je recevais des corrections. Ces corrections que je recevais bien souvent en raison de mon tempérament, m’ont forgée un caractère, depuis la douleur est un sentiment que j’ignore autant qu’il en est possible, m’atteindre sentimentalement est très dure. Je suis un cœur de glace.
Depuis toute petite je vivais le rêve, ou le cauchemar d’où dépend
si on rêve ou vit ce rêve, de toutes les filles de cantha, être une princesse. Il est vrai que j’avais tout ce que je désirais mais à quel prix ? La moindre
de mes erreurs étaient impardonnables dans ma classe sociale. A l’âge de 3ans ma mère m’a envoyée dans la plus brillante académie du continent. J’étais une élève brillante selon les dires de ma mère, selon elle aucun enfant de mon age n’en savait autant sur la nature que moi. Pendant des années elle m’a donc forcées à suivre sa voie de rodeuse et à étudiez cette profession. Elle ne se rendait pas conte que maîtriser les éléments me passionnait. Alors en cachette j’apprenais seule, dans les plaines de l’île entourée par les mantides et les kappas. Je m’entraînais souvent la nuit pour que personne ne me voit, et comme le manque de sommeil ne me gênait pas mon assiduité en cours ne s’en trouvé pas affectée et donc ma mère ne se doutait de rien.
Mais mes ballades nocturnes m’ont donnée goût à la liberté et à la nature, je partais donc souvent me balader, ce que ma mère désapprouvait bien entendu. C’est à ce propos qu’un jour nous avons eut une violente dispute. Tous les domestiques tremblaient, les murs tremblaient et moi
et ma mère étions rouges de haine et de colère. Puis ma haine envers elle est devenue si intense que je me suis embrasée, les flammes ne sont pas arrivées tout de suite vers elle mais comprenant qu’elle risquait gros elle s’est protégée grâce à une attaque de survie. Cette protection lui a valu de ne pas mourir sur le coup et de lui laisser me dire « ma fille tu es d’une
puissance incomparable, j’aurais du le voir, pardonne moi ». Elle a dit
cela dans un souffle, un souffle qui lui arrachait ses dernières forces. Mon caractère fut exécrable les semaines qui suivirent, tout les domestiques, valets et dames de chambres tentaient d’incarner la perfection que j’attendais pour ne pas s’attirer ma colère.
A l’âge de 15ans je suis partie étudiée à l’académie d’Ascalon.
Mais cette fois mes études étaient orientées vers la profession ’Elémentaliste. La plupart des gens de l’académie me détestaient. Les filles parce que la plupart des garçons n’avaient d’yeux que pour moi, les garçons parce que je ne cédais pas à leurs avances et les premiers de la classe parce que j’avais pris leur place. Néanmoins une personne m’aimait quoique je fasse, calik. C’était un guerrier, pas très doué en classe parce que trop fonceur sans réfléchir. Mais il aurait été capable d’embrasser le sol jusque parce que mes pieds l’avaient foulé. Avec le recul je le trouve attachant mais avant je le traitais comme un moins que rien. Aimant la solitude depuis la mort de ma mère, il était ce qui m’empêchait de me retrouver seule avec moi-même.
Puis est venu le moment où je m’ennuyais cruellement à l’académie.
Tout ce que l’ont voyais en classe je le maîtrisais déjà et la présence des
autres m’énervait de plus en plus. J’avais envie de voler de mes propres ailes, partir à l’aventure, seule. C’est comme ça qu’un jour sans prévenir les surveillant on trouvé mon lit vide, mes armoires vides et plus une trace de moi dans tout l’établissement.